Il règne sur Paris une atmosphère que l’on croyait disparue depuis longtemps.
Un parfum de fin de règne.
Celui des derniers temps de la monarchie, quand une petite noblesse de cour se persuadait encore que ses jeux d’alcôve valaient pour destin national.
On échangeait des privilèges, on se murmurait des intrigues derrière les tentures, on décidait du sort du peuple sans jamais le consulter.
On croyait ainsi pouvoir contenir l’époque.
Jusqu’au jour où l’époque a parlé plus fort.
Pour obtenir un vote sur le PLFSS ( un texte n’ayant strictement rien à voir avec l’énergie) un conseiller du pouvoir auraient agité la menace d’un moratoire sur les ENR auprès d’industriels pour obtenir les votes des députés écologistes.
Un marchandage, un vrai, au sens le plus ancien et le plus courtisan du terme.
On aurait pu croire à une fable.
Pourtant, c’est bien cette mécanique souterraine, faite de promesses murmurées et de désaveux précipités, qui a conduit le gouvernement à réaffirmer dans l’urgence que la PPE3 serait bel et bien appliquée.
Non par conviction, non par souci du pays, mais pour préserver une fragile tranquillité politique de quelques jours.
Ainsi va la France lorsqu’elle est dirigée comme un palais :
l’avenir énergétique de toute une nation devient un jeton dans un jeu de survie parlementaire.
Et face à ces pratiques anciennes, presque féodales, le peuple, lui, est renvoyé à son rôle supposé de spectateur.
Il paiera.
Il supportera les 300 milliards engagés.
Il subira la hausse des factures.
Il assumera les risques de black out.
Comme si la République n’était plus le gouvernement du peuple, mais sur le peuple.
Cette vision-là nous ne pouvons ni l’accepter, ni la tolérer.
Car les #Gueux, s’ils viennent du fond des âges, n’en sont pas moins très vivants.
Ils existent aujourd’hui : ce sont les millions de Français à qui l’on demande de financer une transition qui n’a jamais été débattue, et encore moins consentie. A subir dans leur vie des décisions autoritaires non justifiées et a payer toujours plus pour moins.
Aujourd’hui, ce même peuple : artisans, pêcheurs, paysans, commerçants, indépendants, entrepreneurs, salariés, retraités, étudiants ; commence à comprendre que rien n’a changé.
Qu’on lui présente éole comme un progrès, alors qu’il menace son pouvoir d’achat.
Qu’on lui promet une transition verte, alors qu’on détruit méthodiquement une à une les filières industrielles les plus précieuses du pays.
Qu’on l’enferre dans un modèle énergétique dont l’Allemagne a démontré l’échec retentissant, jusqu’à polluer l’Europe entière avec son gaz et son charbon.
On nous répète que tout cela est « pour notre bien ».
Comme on disait jadis au peuple qu’il devait aimer les impôts, la dîme, les privilèges et l’ordre établi.
Mais les Français ne sont plus des sujets.
Ils ne sont pas des gueux voués à payer, se taire et subir.
Il y a des alternatives favorables au peuple et au pays dans la politique énergétique à mener. Nous avons en main une force immense :
le parc nucléaire et hydraulique, produit de la vision gaullienne et du génie français, qui nous donna l’électricité la moins chère et la plus décarbonée du monde.
Une force que la PPE3 s’apprête à piétiner, à brider, à humilier pour satisfaire des dogmes et des intérêts privés.
C’est une erreur historique.
C’est une faute politique.
C’est une trahison de la France populaire.
Alors oui, nous le disons avec force :
la PPE3 ne doit pas passer et la nation doit s’emparer de ce sujet.
Le peuple ne doit plus être consulté en dernier, quand tout a été ficelé dans son dos.
Une nation où les décisions majeures se prennent dans le secret des cabinets n’est pas une démocratie vivante.
Une nation où l’énergie devient un instrument de pression entre factions politiques n’est plus gouvernée.
Une nation où 300 milliards sont engagés sans que le peuple n’ait son mot à dire n’est plus une République adulte.
Il est temps d’un sursaut.
Il est temps d’une mobilisation collective.
Il est temps que les Français reprennent ce qui leur appartient : leur avenir énergétique, leur pouvoir d’achat, leur souveraineté, leur voix.
Nous n’acceptons plus les arrangements honteux, les manipulations silencieuses, les marchandages à huis clos.
Nous n’acceptons plus d’être convoqués uniquement pour payer.
Nous n’acceptons plus qu’on décide pour nous ce que nous n’avons jamais voulu.
LE PEUPLE DOIT REPRENDRE TOUTE SA PLACE.
Les #Gueux


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